
- Monsieur le Ministre, nous avons participé hier à une marche à travers la ville de Dakar, qui a qui a enregistré une très grande participation du public. Que devrions-nous apprendre de cet événement ?
C'était l'occasion de célébrer le 70ème anniversaire de l'Organisation mondiale de la santé. Soixante-dix ans, c'est quelque chose à célébrer. Nous l'avons célébré de la meilleure façon possible dans le contexte de la prévention, car nous savons tous que le sport en général et la marche en particulier jouent un rôle important dans la prévention des maladies non transmissibles. Nous avons donc joint l'utile et l'agréable. Ce fut un bel événement et un moment extrêmement important. C'était notre façon de contribuer à la célébration du 70ème anniversaire de l'OMS.
2. Le Sénégal accueille cette année la 68ème session du Comité régional de l'OMS, quels ont été les défis auxquels vous avez été confrontés au cours de la phase préparatoire et quelles sont vos attentes par rapport à cet événement ?
Les défis que pose l'organisation de ce type d'événement sont liés à la satisfaction des participants et aux préoccupations quant à la disponibilité des fonds dans le pays. Aujourd'hui, ce que le Sénégal attend, c'est que la réunion de Dakar soit l'occasion d'identifier les véritables défis et priorités des populations africaines en matière de santé. Le discours du chef de l'Etat à ce sujet a été très clair, en termes d'identification des grandes priorités de notre continent. Je suis convaincu qu'à la fin des discussions, nous sortirons ensemble avec quelque chose qui nous unit en termes de priorités et de défis.
3. Comment décririez-vous la coopération entre le Sénégal et l'OMS à ce jour ?
Nous entretenons de très bonnes relations avec l'OMS. L'OMS est le chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Sénégal. La contribution de l'OMS à la mise en œuvre de notre politique de santé est dynamique et participative. J'ai une réunion de coordination avec l'OMS tous les mardis sur la mise en œuvre de notre politique. Il s'agit donc d'une excellente relation que nous voudrions continuer à bâtir et à renforcer.