APS : L’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) souhaite améliorer considérablement la capacité des laboratoires de santé publique, a indiqué son représentant au Sénégal, docteur Abdourahmane Sow.

’’Je voudrais juste préciser que (…) l’OAAS, organisme qui gère les questions de santé sur les quinze pays de la CEDEAO, a initié cette formation dans le cadre d’un programme global pour renforcer les capacités des laboratoires de santé publique en Afrique de l’ouest’’, a-t-il déclaré.

Le docteur Abdourahmane Sow s’exprimait, lundi, à la cérémonie d’ouverture de l’atelier des auditeurs de la CEDEAO sur le processus graduel d’amélioration des laboratoires. Une rencontre marquée par la présence 24 participants sélectionnés dans douze pays de la CEDEAO.

Selon M. Sow cette session de formation n’est qu’une première étape qui va se poursuivre au fur et à mesure, l’objectif étant d’avoir des laboratoires qui founrissent des résultats fiables.

Ceci, a-t-il précisé, passe par ‘’un processus graduel’’ qui commence par des auditeurs ’’capables d’appuyer les laboratoires à mettre en place ce programme, mais également à les accompagner vers l’accréditation par un mentorat, des formations etc.’’.

Dans la même veine, le facilitateur de la formation et représentant des pays de l’UEMOA sur l’audit des laboratoires, Docteur Samba Diallo, a souligné qu’actuellement, ‘’les laboratoires sont en train de mettre en œuvre un système de management de la qualité dans les services’’.

Pour ce faire a-t-il ajouté, l’OAAS, en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est en train par le biais de ce programme, de ‘’permettre aux pays, d’avoir des auditeurs certifiés ASLM (Société Africaine des Laboratoires de médecine qui est basée à Adis Abéba)’’.

L’objectif final visé à travers ce processus a-t-il souligné est de ‘’prétendre à une reconnaissance internationale appelée accréditation’’.

’’Ce qui est bénéfique pour les populations de la zone et tous les autres peuples qui résident avec nous parce que les résultats des laboratoires seront fiables, reproductifs et opportuns. Et c’est ce que le malade veut’’, a-t-il soutenu.